En France, le chômage touche tous les types d’emploi, provoquant la rupture du lien social lié à l’activité professionnelle et privant le salarié de sa rémunération totale ou partielle (chômage partiel). Les chômeurs sont fréquemment en situation de précarité morale et financière, même si leurs droits ne sont pas nuls : droit aux allocations chômage (inscription Pôle Emploi).
La formation, favorable à la relance des demandeurs d’emploi
En France, les politiques de l’emploi tentent de lutter contre le chômage, qu’il soit total ou partiel, en se diversifiant face au positionnement économique.
La relance des demandeurs d’emploi est favorisée par deux formes de politiques : passive avec le droit à l’indemnisation (allocation chômage), et active : basée sur l’amélioration de la formation des demandeurs d’emploi.
De ces deux politiques de l’emploi, il ressort que la formation est une des solutions pour relancer les chômeurs sur le marché du travail :
La formation, comme méthode de lutte contre le chômage, peut aider à créer son propre emploi en devenant travailleur indépendant.
Le travail indépendant et l’auto-entreprise, une autre façon de se relancer
L’inscription d’un chômeur à Pôle Emploi déclenche des propositions de formations, de conseils, des invitations à des conférences menées par des chefs d’entreprise exposant leur vision du monde du travail, etc.
La création d’une entreprise engage la rédaction d’un projet d’entreprise et d’une étude de marché. Le statut fiscal de l’auto-entreprise offre l’avantage d’une déclaration d’impôt simplifiée tout en subissant un plafond imposé pour le chiffre d’affaires. C’est une solution sans risque qui engage peu de dépenses et peut générer des revenus conséquents, permettant de poser les bases de son avenir professionnel.
La création d’entreprise pour un chômeur, comment s’y prendre ?
1 – S’assurer de bénéficier de l’allocation à la création d’entreprise :
ARE (Aides au Retour à l’Emploi) : versement total ou partiel en fonction des revenus de l’entreprise ou
ARCE (Aides à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) : dépend de l’obtention de l’ACRE (Aides au Chômeur Créateur ou Repreneur d’Entreprise) auprès de Pôle Emploi.
2 – Se renseigner sur le statut de travailleur indépendant :
Si le chômeur entreprend seul il doit s’intéresser au statut de travailleur indépendant, souple, peu coûteux et simple à mettre en place. De plus, le freelance définit le patrimoine de l’entreprise via la déclaration d’affectation du patrimoine, le type d’activité, le siège social, le capital social, etc.
3 – Choisir un statut juridique pour son entreprise : EIRL, EURL ou SASU.
Ces statuts juridiques ont tous des avantages et des lourdeurs mais ils offrent tous au travailleur indépendant une affiliation au régime général de la Sécurité Sociale.
4 – Etudier la possibilité d’être salarié porté :
Signer un contrat avec une société de portage salarial, avoir le statut de salarié porté et bénéficier des avantages sociaux : affiliation au régime général de la Sécurité Sociale, assurance complémentaire santé, complémentaire retraite, etc.
Tout en étant salarié porté, le freelance gère seul son activité professionnelle, trouve des clients, négocie ses contrats, effectue des missions et fournit à la société de portage les données nécessaires à la facturation. Le porté touche un salaire proportionnel au montant de son chiffre d’affaires, moins les frais de gestion de la société de portage.
4 – Rédiger les statuts sociaux : l’entrepreneur peut se faire aider par un professionnel (expert-comptable, avocat, etc.).
5 – Réaliser les formalités d’immatriculation de l’entreprise : constitution et dépôt du dossier de création d’entreprise pour obtenir son inscription auprès du RCS (attestation de parution de l’annonce légale de création d’entreprise, attestation de dépôt des fonds, copie des statuts sociaux (s’ils existent), identité du travailleur indépendant, etc.
Le chômage, se relancer en temps que salarié d’entreprise
Les chômeurs qui souhaitent se relancer avec un emploi de salarié dans une entreprise qui n’est pas la leur forment un taux élevé, même s’ils s’exposent au risque d’un nouveau départ de l’entreprise.
Les chômeurs répondent aux annonces de recrutement et envoient un maximum de candidatures spontanées. Une fois encore, le niveau de formation du chômeur joue un rôle essentiel pour accéder à un nouvel emploi.